« Presse People »

« Presse People »


« Avant les médias, il y avait une limite physique à l’espace qu’une personne pouvait occuper toute seule » Andy Warhol





« Dans le futur : tout le monde aura son quart d'heure de célébrité »


La Minute blonde


« J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit » Andy Warhol


Fabrice Retailleau


«Ne fais pas attention à ce que l’on écrit sur toi... Contente-toi de le mesurer» Andy Warhol


Kate Moss


« Les grandes stars sont celles qui font des gestes, des choses qui vous sautent à l'oeil à n'importe quel moment, même un simple mouvement dans leurs yeux » Andy Warhol


Hughes Grant


« Tout est artificiel, dans une certaine mesure » Andy Warhol


Mylene Farmer


« L'intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle » Woody Allen


Tabloid


« La célébrité m'a apporté un gros avantage : les femmes qui me disent non sont plus belles qu'autrefois » Woody Allen


Pamela Anderson


« Si la méchanceté suffisait pour faire fortune, il y a beaucoup de journalistes qui seraient célèbres » Coluche


Angelina jolie


« Le vedettariat, c'est bidon. Vous mettez une vache à la télé, c'est la vache la plus célèbre » Michel Drucker


Jumelles


« Plus il y a de chaînes de télévision, de radios, de journaux, de supports médiatiques, moins il y a diversité de création. La grisaille se répand » Bernard Werber


Anti Viagra


«A la source de la langue médiatique moderne, il y a une règle : tout de qui est simple peut se compliquer» Michel-Antoine Burnier et Patrick Rambaud


Fuck Drugs


«On gagne à être connu. On perd à être trop connu» Jules Renard


Serge Gainsbourg


«Si la presse n'existait pas, il faudrait ne pas l'inventer» H.Balzac


Paradoxes


« Dans la presse, seules les publicités disent la vérité » Thomas Jefferson


Paparazzi


«Moins un journal a d'abonnés, plus il est libre» Guy Hocquenghem



....17 avril 2008....

Christophe Rocancourt : J'ai redécouvert ma liberté!

Avec Sonia Rolland c'est fini après deux ans et un bébé. Le génie du bluff, plus philosophe que jamais, ne supporte ni les entraves ni les contraintes. Interview.

«On me réduit à une image, on parle de l'ex-arnaqueur. Mais j'ai fait beaucoup de choses depuis ma sortie de prison.» Au bout du fil, Christophe Rocancourt, 41 ans, parle. Depuis une semaine, l'Arsène Lupin de Hollywood refuse de répondre aux médias. Hier, Voici annonçait sa rupture avec Miss France 2000, la comédienne Sonia Rolland.

Christophe Rocancourt, est-il exact que vous êtes séparé de Sonia Rolland ?
Mon histoire d'amour fait la une d'un magazine? La semaine prochaine, elle sera oubliée. C'est la loi du genre. Je ne fais pas de commentaire. D'ailleurs, je refuse toutes les interviews: les télés comme les magazines.

Avez-vous lu «Voici» ?
Non. Que disent-ils à mon sujet?

Que vous êtes indomptable.
C'est vrai. J'ai horreur des règles. C'est ce qui m'a permis de redécouvrir ma liberté.

Où vit Tess, la fille que vous avez eue avec Sonia Rolland ?
Elle vit avec sa mère.

Elle porte votre nom ?
Oui, j'en suis très fier. Elle est l'amour de ma vie.

«Voici» cite Sonia Rolland disant à votre propos: «Il est très épris de liberté. Il déteste me dire où il va, ça nous a valu pas mal d'engueulades.» Vrai ?
Oui. Nous ne sommes pas des choses. Je ne suis la propriété de personne. Sinon qu'est-ce que serait l'amour?

Professionnellement que faites-vous ?
J'écris des scénarios. Un film sur ma vie est en préparation. J'ai un projet avec André Téchiné. Et je coécris avec Jean Marboeuf. Catherine Breillat s'est inspirée de moi pour son film «Bad Love». Elle envisage de tourner avec Naomi Campbell.

Allez-vous jouer dedans ?
Elle veut me donner le premier rôle...

De quoi s'agit-il ?
D'une histoire d'amour qui finit mal. Comme la plupart des histoires d'amour. L'être humain est très compliqué.

Votre parcours fait penser à celui d'Albert Spaggiari, les idées d'extrême droite en moins.
Je suis comme lui «sans arme, ni haine, ni violence» (n.d.l.r.: d'après le mot laissé en 1976 après le casse du siècle). Les types malins, les gens aiment ça. Pour le public, j'ai une bonne image.

Qu'écririez-vous sur votre carte de visite ?
Homme libre!

Dans le milieu du showbiz, vous avez des amis ?
Oui, Thomas Langmann (n.d.l.r.: producteur d'«Astérix au Jeux olympiques»). Je suis très sélectif en amitié. Les vraies valeurs on ne les partage pas avec n'importe qui. Après 5 ans de prison, j'ai pris beaucoup du recul. Vous savez ce que c'est cinq ans à attendre dans une prison américaine que la porte s'ouvre, enfermé dans une cellule de 7 m2, avec des chiottes en inox? C'est très long! Il faut être fort moralement. Après ça, on relativise...

Avez-vous suivi une thérapie depuis ?
Oui, afin de régler certains problèmes et apprendre à me regarder en face, mes blessures d'enfance notamment. Cela m'a permis de grandir. Pour moi le temps est devenu précieux. Sénèque en parle très bien dans «De la brièveté de la vie». Vous l'avez lu?

Non.
C'est extraordinaire. Il faut profiter de l'instant. Nous vivons comme si nous étions éternels. Si vous n'aviez eu que 24 heures à vivre, vous ne m'auriez pas téléphoné. Aujourd'hui, c'est l'ère du Moi je, du bling-bling et de la télé-réalité. Je suis humble. J'essaie de comprendre, je ne juge plus. D'ailleurs, je n'en veux même plus à ma mère. Je lui dois tout, parce que je lui dois la vie.

Propos recueillis par Didier Dana le 14 avril 2008

Source : Le Matin

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....23 mai 2006....

Sonia Rolland : Christophe Rocancourt, avec lui, je suis dans la vraie vie

Sonia Rolland, Miss France 2000 que l'on ne présente plus et flic de choc dans la série de M6 "Léa Parker" annonce dans Télé 7 Jours à propos de Christophe Rocancourt : "C'est l'homme avec qui je vis et avec qui je veux un avenir".

Elle ajoute que le passé de son compagnon est derrière lui et qu'elle sait qu'il sera le père de ses futurs enfants en confiant : "J'aime un homme qui a vécu, qui a payé, qui est droit dans ses bottes et qui a les pieds sur terre...Il ne me vend pas de rêves, avec lui, je suis dans la vraie vie".

Christophe Rocancourt, surnommé "L'Arsène Lupin de Hollywood" a passé cinq années en prison aux Etats-Unis pour usurpation d'identité et escroquerie.

Source : CultureFemme

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....01 avril 2006....

La presse people prend pied sur le Web

Le magazine people "Public TV" lance une chaîne de télévision en ligne en partenariat avec Yahoo! France. Les émissions de Public TV sont concoctées par une équipe dédiée.

Internet est devenu le plus court chemin pour se lancer dans l'audiovisuel. Nouvelle preuve en est avec Public TV, une chaîne en ligne lancée par Public, un des magazines people d'Hachette Filipacchi Médias (groupe Lagardère). Bien qu'il s'agisse de sa première expérience audiovisuelle, Public a vu grand. Pas question de se contenter de quelques vidéos mises en ligne, Public TV se présente comme une chaîne à part entière, avec son propre studio, ses animateurs et son équipe dédiée.

« On y retrouvera notamment deux émissions quotidiennes de 7 minutes sur l'actualité people, des reportages Glamour/Beauté, une émission hebdomadaire de 26 minutes présentée par Magloire avec des invités, etc., détaille Nicolas Pigasse, directeur de la rédaction de Public. Le tout avec une nouvelle " écriture " spécifique au Web, qui nous permet d'être réactif sur l'actualité, d'avoir un ton incisif et aussi de proposer une navigation par chapitre à l'intérieur des émissions, comme dans un DVD. »

Pour asseoir ses ambitions, la maison-mère de Public s'est adossée à un poids lourd du Web, en l'occurrence Yahoo!. Echange de bons procédés, Public fournit le contenu tandis que Yahoo! apporte sa plate-forme technique et la visibilité de son portail (10 millions de visiteurs uniques par mois selon la société).

Les vidéos de Public TV sont accessibles et mises en avant dans la rubrique People des Actualités de Yahoo.fr. « Environ un tiers de l'audience de Yahoo! Actualités est enregistré sur la rubrique People. Mais nous avons bien sûr des discussions avec plusieurs médias, y compris TV ou radio, pour ajouter de l'audiovisuel dans d'autres rubriques », explique Patrick Hoffstetter, directeur produits et services de Yahoo! France.

Des pubs dans les vidéos

Sortant de son simple rôle d'agrégateur de contenus, Yahoo! a pleinement participé à la genèse de Public TV, en tant qu'expert de la diffusion Web (conseil, choix du format de diffusion...). Il fournira également les outils de blogs ou de jeux interactifs proposés au fur et à mesure sur la chaîne. C'est aussi la régie du portail qui prend en charge une partie de la publicité affichée sur Public TV.

L'autre partie est assurée par Interdeco, la régie d'Hachette Filipacchi Médias, notamment pour la publicité sur les vidéo-clips : elle est diffusée aussi bien sur les pages du site qu'avant, voire pendant, les séquences vidéo. Les émissions de Public TV étant gratuites, la chaîne tirera profit de ces revenus publicitaires et d'un service payant de films à la demande, proposé sur le site de la chaîne.

Numéro 5 de la presse people en France (en diffusion payée), Public n'est pas le seul de sa catégorie à se lancer sur le Web. Des concurrents comme Closer l'attendent de pied ferme, même si les stratégies divergent : Closer TV s'en tient aux vidéos d'interviews ou de conseils de coaching (par exemple, « perdre des calories en quelques minutes ») et n'a pas encore jugé bon d'investir dans une chaîne à part entière.

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....18 mars 2006....

Pourquoi les ragots de la presse people ont du succès: la réponse des psys

Inutile de se sentir coupable de regarder une série télévisée bien sentimentale ou de se complaire dans les pires potins de la presse people: il s'agit d'un mécanisme ancestral de survie parfaitement honorable, selon des spécialistes de la psychologie du comportement.

Une équipe de psychologues de l'université de Saint-Andrews (Ecosse) a établi une série de tests basés sur le principe du "téléphone arabe" et la transmission en chaîne de l'information: quatre textes différents sont soumis à dix volontaires, à qui l'on demande de retranscrire par écrit ce qu'ils ont pu mémoriser.

Le fruit de leur travail est ensuite soumis à une nouvelle équipe de volontaires, qui consignent à leur tour ce dont ils se souviennent et ainsi de suite, le processus étant répété quatre fois, explique l'hebdomadaire britannique de vulgarisation scientifique New Scientist, à paraître samedi.

Le texte final est ensuite comparé à l'original, d'où les scientifiques tirent quelques conclusions sur les priorités du cerveau humain. Tout ce qui s'apparente à des "potins", à des problèmes de fidélité et d'infidélité, aux relations des gens entre eux, est transmis avec un maximum de précision.

En revanche, toutes les informations descriptives sur les individus eux-mêmes ou leur environnement immédiat ont été sujettes à distorsions. Ce qui suggère, concluent les psychologues, que de fouiner dans la vie privée des autres et comprendre les relations qu'ils entretiennent entre eux est un mécanisme de survie capital.

"L'intelligence des primates a pu évoluer en s'attachant à résoudre des problèmes sociaux complexes, comme les changements d'alliances au sein des groupes ou le fait de faire face à une déception", commente Alex Mesoudi, chercheur à l'université de Saint-Andrews. "Il est possible que l'intelligence humaine d'aujourd'hui garde des traces de ce processus de sélection, sous la forme d'une meilleure mémorisation des informations sociales", ajoute le chercheur.

Sources : le British Journal of Psychology

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....07 février 2006....

Pourquoi les Stars nous fascinent ?

Une analyse du syndrôme de la célébrité

Selon Marie-Claude Sicard, experte en sciences de la communication et professeur au Celsa, la presse people repose sur une "admiration" et un souhait du lecteur qui consistent à faire "descendre les dieux de l'Olympe à hauteur de Monsieur Tout-le-monde". Cette normalienne répond aux questions de l'AFP sur le sujet.

Comment s'explique l'intérêt des lecteurs ?

La presse people repose sur deux gros traitements, deux envies: l'envie de regarder celui qui est plus doué, plus riche, plus beau, et plus célèbre que moi et qui l'est parce qu'il a mérité de l'être. C'est une pulsion "aspirationnelle", l'admiration pour quelqu'un.

L'autre désir fort dans le public, au contraire, c'est de faire redescendre les dieux de l'Olympe à hauteur de M.Tout-le-monde et de montrer qu'"ils sont comme nous".

Alternativement, la presse people joue sur l'un ou l'autre volet. Ainsi Prisma a d'un côté Gala, "aspirationnel", et de l'autre Voici, qui joue sur la ressemblance, l'identification.

De quand date le fait que la presse généraliste se soit "peoplisée"?

Cette capillarité est un peu récente. Le phénomène est dû à la télévision qui a amplifié le phénomène. Il date des années 80, avec une émission comme Psy Show sur Antenne 2. C'était déjà de la téléréalité avant qu'on l'appelle comme cela. Ce n'était plus quelqu'un de connu. C'était quelqu'un d'inconnu qui devenait connu. C'est le moment où les repères ont commencé à se brouiller.

D'un côté, il y avait les gens connus dont on allait investiguer la vie privée et, de l'autre, la vie privée des inconnus qui, tout à coup, devenaient une célébrité. Ce croisement a fini par faire tache d'huile et a contaminé la presse dite sérieuse, y compris Le Monde, Le Figaro, les newsmagazines. On en arrive à avoir des numéros spéciaux du Nouvel Obs dont le titre est "Où sortent les people ", l'an dernier.

Pourquoi cette capillarité ?

La presse généraliste et les "news" traitent le sujet parce qu'ils voient que le sujet est vendeur. L'Express traite du sujet "hystérie générale autour de Pernaut" et puis fait une page sur la cible Pernaut. Ils utilisent le sujet parce qu'il est vendeur et ils essaient de la traiter façon news, sous un angle économique ou médias.

La presse anglaise donne des modes d'emploi précis: comment un article, sur les Beckham par exemple, a été fabriqué avec eux, monté ou si il y a une vraie information derrière. En juillet, ainsi, un féminin anglais, Red, fait prendre conscience que les people manipulent cette presse-là autant que le public manipule les célébrités et son auditoire, en donnant exemples et photos.

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....11 novembre 2005....

Presse people, presse traditionnelle...Une nouvelle concurrence

L'apparition de Public, chez Hachette en 2003, puis de Closer, chez Emap en 2005, a sacrément boosté la concurrence.

Explication selon le directeur de la stratégie du groupe Figaro-Express-Expansion (Socpresse/Dassault), Luciano Bosio: "Quand il y a des entrants, il y a beaucoup d'émulation. On s'emballe car il y a un phénomène physique d'exposition dans les points de vente, la publicité".

Pour lui, ces titres "ont amené en France une déclinaison assez nouvelle, très britannique", après une presse people à la française incarnée par Filipacchi puis à l'allemande avec Voici et Gala.

Patrick Cau, éditeur de Voici et Gala (Prisma), remarque pour sa part que c'est en été que la presse people bondit de 20 à 30%.

Une période de l'année où la concurrence a fait rage en 2005: Closer a annoncé un 7e numéro (1-7 août) à plus de 640.000 exemplaires et Voici (Prisma Presse) a répliqué, rappelant son leadership, avec 498.859 exemplaires en moyenne et "plus de 700.000 exemplaires" sur juillet-août . Ce qui équivaut à une performance de plus 13% par rapport à l'été 2004. Quant à Gala, il n'est pas resté à la traîne avec ses 520.000 exemplaires pour le numéro avec les Sarkozy en couverture.

L'affaire Marquay-Pernaut et la séparation annoncée des époux Sarkozy ont alimenté le feuilleton de l'été, suscitant une surenchère dans la presse people, mais, chose nouvelle et qui tend à se généraliser, également dans la presse traditionnelle comme Télé 7 jours ou France Soir.

Interrogé sur la couverture de Paris Match, montrant Cécilia Sarkozy avec Richard Attias (508.000 exemplaires vendus, soit la seconde meilleure vente derrière la mort de Jean Paul II avec 570.000 exemplaires, alors qu'en 3e position, arrive l'enfant caché du prince Albert de Monaco avec 489.000), M.Bosio met l'accent sur ce qu'il appelle "un tabou assez français". Il entend par là "que les anglo-saxons n'ont jamais pensé que la vie privée des hommes publics était un tabou, le sud de l'Europe non plus, avec beaucoup moins de méchanceté et plus de connivence". Dans ce cas, il faisait notamment allusion à l'affaire Lewinsky aux USA ou plus récemment l'affaire Blunkett en Grande-Bretagne.

"La mondialisation fait tomber les tabous et les résistances. Le choix d'en parler, d'en faire une couverture à Match est un tournant", estime M.Bosio. Il estime que le réel changement s'est produit avec la publication des photos de Mazarine Pingeot, fille cachée de François Mitterrand, dans Paris Match. Patrick Cau prend, lui, l'exemple des photos de l'ancien président socialiste sur son lit de mort en 1996.

Sur la "peoplisation" de la presse, Luciano Bosio pense que c'est la télé qui est à l'origine du résultat. Il explique que "généralement, la presse est à l'origine de la plupart des courants de traitement de l'information, mais elle est un peu suiviste par rapport à la télévision"

Patrick Cau pense que "la peoplisation ne date pas d'hier". Il cite ainsi l'interview du Monde de Johnny Hallyday ou les couvertures people du magazine Elle voire le recours des titres de cuisine à certains people.

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....27 octobre 2005....

On nous montre tout, on nous dit tout: Génération déballage

Déballer l'intimité des personnes médiatiquement exposées constitue un fait de société où l'impudeur est érigée en valeur, où les secrets et autres photos volées sont livrées aux lecteurs avides de confidences, selon L'Express du 13 octobre 2005

Dans notre société de consommation, le citoyen lambda raconte sa vie à la télévision et le people - acteurs, chanteurs, écrivains ou politiques - la sienne dans les médias en voie de tabloïdisation, selon le terme employé par le philosophe Michel Foucault.

Derrière la surexposition impudique, le psychiatre Serge Hefez y pointe une "société qui exorcise ses peurs. Selon lui, "ce qui est au coeur des préoccupations, c'est le territoire de l'intime. Rien de surprenant du coup à ce que les grandes figures d'identification qui nous entourent, les stars de cinéma, les présentateurs télé et, maintenant, les politiques, soient regardées dans ce qu'elles ont de plus charnel."

Mireille Dumas, grande papesse audiovisuelle à l'écoute de ses contemporains, voit dans ces confessions publiques une manière qu'ont les people de mieux gérer leur image.

Si le déballage implique de l'exhibitionnisme auquel répond un certain voyeurisme, il montre aussi que les célébrités vivent la même chose que n'importe qui et que leurs maux trouvent écho aux préoccupations du plus grand nombre.

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....11 septembre 2005....

La presse people au top !

Avec des tirages en augmentation constante, la presse people ne s'est jamais aussi bien portée

Relayées par la télévision ou la presse généraliste, qui se "peopolise", les histoires sur les vies des stars, starlettes et autres princesses fleurissent dans la presse.

Si d'aucuns avouent feuilleter Voici ou Paris-Match chez leur coiffeur, d'autres ne cachent pas attendre impatiemment la sortie en kiosque de leur magazine préféré et ses bonnes feuilles.

Démêlés conjugaux, mariages ou reconnaissance de paternité, les personnalités du petit écran, les stars ou les politiques ont alimenté les feuilletons de l'été de la presse. Photos de connivence ou photos trash volées au téléobjectif par des paparazzi aux aguets...

Si la presse généraliste a vu ses ventes reculer de 0,5% en 2004, on ne peut pas en dire autant de la presse people qui, elle, a progressé 4,1% et revendique quelque 12 millions de lecteurs hebdomadaires. Ainsi, l'an passé, 3 millions de magazines et féminins people ont été vendus chaque semaine. Une manne.

Le lectorat décomplexé de ces magazines a souvent moins de 30 ans. Génération brouillée avec la politique et les institutions et tournée, selon L'Express, vers la téléréalité et des journaux distillant l'image d'un monde de tous les possibles.

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